|
L'AMOUR D'UN INSTANT, Karen Bretel
TU ES PARTI TROP TOT, Karen Bretel
Dans le coin de la pièce ,
Tu regardais ta cigarette fumer,
Tu ne m'avais pas vu arriver,
Dans l'ombre de la souffrance.
Scrutant sans fin,
Les jours de ta vie en moins,
Tu restais impassible,
Triste et fragile.
Les années ont passées,
Le café a fermé,
Tu es morte jeune à cause de la maladie,
Sans avoir su que j'étais ton amie.
Nous nous sommes rapprochés, enlacés,
Suivi d'un long baiser,
Mon corps contre son corps,
Nos coeurs battant très forts,
Nous n'étions que deux inconnus.
Puis viennent les caresses,
Dans des vagues de tendresse,
Mon corps glissait contre son corps,
Dans un vent de confort,
Tous deux mis à nu.
Nous ne formions qu'un,
Unis par le chemin,
Tu étais moi,
J'étais toi,
Pour un moment perdu.
Toujours et encore, je me souviendrai,
De cet instant éphèmère,
Sur le bord de la mer,
Car un premier amour ne s'oublie jamais,
Même si son visage n'est plus.
Pourquoi t'es tu enfuis ?
Dans l'ombre de la nuit,
Nous n'avions pas compris,
Que tu en avais assez de la vie.
Nous aurions pu t'aider,
Te sauver, t'écouter,
Si tu nous avais expliqué ta détresse,
Ton manque de tendresse.
Nous étions tes familiers,
Nous aurions conçu ta calamité,
Mais tu as agis lâchement en te suicidant.
J'espère qu'au paradis,
Tu auras une meilleure vie,
Tu étais un ami hors du commun,
Qui nous a été enlevé faute d'un tragique destin.
Il suffisait d'un signe !